
DIGITALISATION: L'ASACI sollicite l'implication de la Police et de la Gendarmerie dans la sensibilisation sur l'Assurance Automobile
DIGITALISATION: L'ASACI sollicite
l'implication de la Police et de la Gendarmerie dans la sensibilisation sur
l'Assurance Automobile
Comment rendre effective la dématérialisation? Telle est la
préoccupation de l'Association des Sociétés d’Assurances de Côte d’Ivoire
(ASACI) qui veut se conformer à l’ère du digital.
Après son petit déjeuner-débat tenu le 13 juillet 2022 à Mövenpick Hotel Abidjan (Plateau) sur la digitalisation de l’attestation automobile, qui a
réuni l’ensemble des compagnies d’assurances, il était bon pour elle d’inclure
dès la base un des acteurs clés de ce projet : l’agent contrôleur.
C’est tout le sens de la rencontre initiée le lundi 18 juillet 2022 au
siège de l’association sis à Abidjan-Cocody avec la Police et la Gendarmerie
ivoiriennes.
Pour le Président de l’ASACI, Mamadou G. K. Koné, il était important de
voir comment embarquer la Police et les équipes opérationnelles au projet, leur
expliquer en quoi consiste-t-il et recueillir les avis pour l’enrichir. Car, en
l’en croire, ce système va changer la manière de travailler de tous ceux qu’il
implique. Alors, pour qu’un tel projet avance, pour atteindre le résultat
escompté, il convient d’embarquer tout le système de contrôle.
M. Dominique Angoa a présenté le projet tout en soulignant l’avantage
que cela offre en ce sens qu’il contrôle les risques de fraude sur
l’attestation automobile.
Suite à cette présentation, la Gendarmerie qui, elle, intervient
généralement en zone rurale, et n’est pas assez équipée, a vu son inquiétude se
dissiper parce que le système a pris en compte les zones non couvertes par le
réseau.
Quant à M. Jean Bedel Guigui de la Police Nationale, il a salué
l’innovation et a suggéré que la présentation soit inscrite dans les modules de
formations pour éviter une mise à niveau perpétuelle. Entre autres suggestions,
l’on a noté la restitution avec les formateurs commis, l’implication de la
Direction de l’information et des traces technologiques (DITT) pour utiliser
les terminaux qu’elle propose pour éviter une démultiplication des outils de
contrôle, la création d’un Comité de suivi et d’une Cellule Contentieux.
Les constats d’accident de la voie publique ont été aussi au cœur de
cette rencontre. Un sujet pour lequel l’ ASACI avait déjà
sollicité la mise à disposition d’agents de la Police nationale.
Sur les deux questions, de prochaines rencontres sont prévues en vue de
renforcer le cadre d’échanges.